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Et si la rencontre redevenait naturelle ? À Chenôve, entre les ruelles vivantes du Mail ou les bancs tranquilles du Vieux Bourg, une initiative simple voit le jour : se retrouver, échanger, sans inscription, sans carte bancaire, sans rien à débourser. Juste l’envie de renouer avec la spontanéité, de croiser des regards, de partager un moment sans filtre ni contrainte. Ici, pas de profil à remplir, pas de démarche compliquée : on vient comme on est, avec sa curiosité et sa bonne humeur. C’est local, humain, et ça fait du bien. Parfois, la liberté, c’est simplement de pouvoir se rencontrer, sans rien d’autre à prouver.
Chroniqueur local fasciné par les dynamiques sociales en ligne

Chenôve
Et si la rencontre redevenait naturelle ?
C’est la question qui me trotte dans la tête à chaque fois que je traverse les rues de Chenôve, ce coin de Côte-d'Or où la vie semble parfois s’écouler à contre-courant des grandes tendances numériques. Je ne vais pas vous mentir : j’ai longtemps cru que les vraies connexions humaines étaient devenues l’apanage des applications, des profils filtrés et des conversations qui s’éteignent avant même d’avoir commencé. Mais il suffit d’ouvrir les yeux, de lever le nez de son écran, pour se rendre compte que la simplicité existe encore, ici, à portée de main.
Prenez le marché du Mail, par exemple. On y croise des visages familiers, des inconnus qui échangent un sourire, une recette, un bon plan. Pas besoin de s’inscrire, de valider un code ou de craindre le faux-semblant : la discussion naît d’un prétexte banal – une tomate trop mûre, un fromage à goûter – et, parfois, elle se prolonge autour d’un café au bar du coin, rue de Longvic. C’est brut, c’est vrai, et ça ne coûte rien d’autre qu’un peu d’audace.
J’ai testé pour vous, sans le vouloir. Un samedi matin, je me suis retrouvé à discuter avec un retraité passionné de jardinage, puis avec une jeune femme qui venait d’emménager dans le quartier du Vieux Bourg. Pas de pression, pas d’attente, juste le plaisir d’un échange spontané. On se découvre, on partage un moment, et parfois, on se revoit. C’est tout. Pas de compte à créer, pas de carte bancaire à dégainer, pas de faux profils derrière lesquels se cacher. La liberté, la vraie.
Les parcs de Chenôve, comme celui du Clos du Roy, sont aussi des terrains de jeu pour les rencontres authentiques. Un banc, un livre, un chien qui s’égare, et voilà une conversation qui démarre. Les ruelles, les quais, les petits bars sans prétention : tout invite à la connexion, à condition d’oser franchir le pas. On n’a rien à perdre, sinon un peu de temps, et tout à gagner : un sourire, une histoire, parfois même une amitié.
Ce qui me frappe, c’est la dimension profondément humaine de ces liens. Ici, dans la région Côte-d'Or, on n’a pas besoin d’artifices pour se parler. On se croise, on s’écoute, on se répond. C’est simple, c’est gratuit, et c’est peut-être ça, le vrai luxe aujourd’hui.
Dans la région Côte-d'or, les vraies rencontres ne coûtent rien.
Chroniqueur local fasciné par les dynamiques sociales en ligne.